Protéger ses enfants financièrement en cas de pépin

Sans être du genre casse-cou à vouloir sauter en parachute ou s’essayer au kite-surf, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve…et mettre ses enfants à l’abri en cas de pépin est une mesure indispensable à prendre !

Activité salariée

Si l’on est salariée, le problème ne se pose pas car la majorité des sociétés dispose d’un contrat de prévoyance pour leurs salariés. Il conviendra toutefois de jeter un oeil sur les conditions et les montants attribués. 
De plus, la sécurité sociale verse un capital de trois mois de salaire en cas de décès.
Pour en bénéficier, les bénéficiaires du capital décès devront effectuer eux-même les formalités car le capital décès n’est pas attribué et versé de façon automatique : il doit faire l’objet d’une demande de la part du ou des bénéficiaires éventuels auprès de la caisse d’Assurance Maladie dans un délai d’1 mois à compter de la date du décès, pour le bénéficiaire ou les bénéficiaires prioritaires ou de 2 ans à compter de la date du décès, pour le bénéficiaire ou les bénéficiaires non prioritaires.

Sans activité ou activité indépendante

Il conviendra alors de souscrire à une assurance vie ou une assurance décès.

Assurance vie ou assurance décès ?

L’assurance-vie garantit le versement d’un capital ou d’une rente au bénéficiaire désigné dans le contrat, au terme du contrat. Si l’on meurt, le bénéficiaire ne touchera que le capital et les intérêts (contrairement à l’assurance décès).
L’assurance-vie fonctionne donc comme un livret où l’on économise un certain nombre d’années pour ensuite toucher le capital augmenté des intérêts.

L’assurance vie permet d’épargner avec des taux variant de 3 à 4% par an, net d’impôt. Les assurances vie sont majoritairement composées d’obligations. Ce placement est ainsi peu risqué, il peut y avoir une baisse du profit mais le capital est garanti.

En savoir plus sur l’assurance-vie: vosdroits.service-public.fr

L’assurance décès garantit elle le versement d’un capital ou d’une rente au bénéficiaire désigné dans le contrat au décès de l’assuré.

L’assurance en cas de décès constitue de ce fait une garantie pour les proches de l’assuré, alors que l’assurance en cas de vie est davantage utilisée comme placement, l’assuré pouvant être lui-même le bénéficiaire du contrat. 
Le tarif de l’assurance décès varie en fonction de l’âge du souscripteur, de la somme et des garanties proposées. Ainsi, à 45 ans, en payant 35 € par mois, les bénéficiaires toucheront 100.000 € en cas de disparition du souscripteur. Mais plus on vieillit et plus l’assurance décès coûte cher !!!

Le souscripteur de l’assurance décès va choisir quels seront les bénéficiaires et s’ils toucheront le capital en une seule fois ou sous forme de rente. Ainsi, la rente éducation permet à ses enfants de poursuivre leurs études en bénéficiant d’un revenu.

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