Depuis quelques mois maintenant, je scanne mes courses alimentaires et le contenu de mon placard et de mon frigo !!!!
Et je regarde la note obtenue de chaque aliment ! C’est ainsi que j’ai constaté avec désespoir que les biscuits que mangent mes filles ont une note de 0 (oui, un zéro pointé !!!, Mère indigne va !!!) que la Vache qui rit est aussi une mauvaise élève avec une note de 4/100 et qu’il valait vraiment mieux lui substituer du Saint-Môret (mais celui à 0% à la note de 63/100) …
Ouf, mon plat cuisiné préféré (que je mange régulièrement le midi au bureau) a, contre toute attente une excellent note de 84/100 !
Mais de quoi est-ce que je parle ? Et c’est qui cette note sur 100 ?
Je vous parle de l’appli Yuka
Le principe est tout simple:
Yuka vous permet de scanner les aliments que vous avez l’habitude de consommer et vous informe sur leur qualité nutritionnelle (liste d’ingrédients, additifs, fibres, calories, graisses saturées, teneur en sucre et en sel), l’aliment est noté et s’il n’a pas une bonne note, l’appli vous propose un produit alternatif bien noté et donc meilleur pour votre santé !
Comment l’appli calcule-t-elle la note qu’elle attribue à chaque aliment ?
Chaque produit est évalué selon 3 critères objectifs :
– qualité nutritionnelle (quantité en fruits et légumes, en fibres, en graisses saturées)
– présence d’additifs (en rouge les additifs nocifs, en jaune les douteux, en vert ceux sans impact)
– dimension biologique du produit.
En fonction de ces différents éléments, la note est attribuée.
Connait-on les additifs nocifs contenus dans le produit scanné ?
L’appli donne en effet le détail des additifs.
Ainsi, pour mes fameux gâteaux notés 0, ils contiennent 5 additifs nocifs, 3 douteux et 10 sans impact (rien que ça !!!) et l’appli me liste ainsi tous les E contenus dans l’aliment (youpi, les E171, E471, E475…) et j’apprends même que le E171 est du dioxyde de titane qui sert de colorant tandis que le E471 est du mono et diglycérides d’acides gras, agent de texture !
Perso, une fois que j’ai découvert les ingrédients précis contenu dans les gâteaux, je n’ai plus du tout envie de les acheter, même si c’est les préférés de ma fille !
Comment je fais pour consommer mieux ?
Une fois notre frigo et nos placards scannés, nous voilà bien avancés !
Une quantité non négligeable de produits ne sont même pas bons à donner aux cochons…
Bon, on va pas gâcher, alors on les mange quand même mais on ne les rachète pas !
Ainsi, à la place de mes gâteaux notés 0, Yuka suggère une alternative super bien notée, mais elle ne me plaît pas du tout !
Pas grave, Yuka me propose d’aller voir les autres alternatives et je constate ainsi, que le cake au chocolat de Lidl est noté 55/100, c’est tout de même mieux que 0 !
Du coup, au choix, je me balade dans le supermarché et je scanne tous les produits qui me semblent louches. Selon leur note, je prends l’alternative proposée par Yuka ou je scanne un autre produit qui me plaît plus en espérant que sa note ne sera pas dégueu !!!
Ou bien, je vais dans la partie « recos » de l’appli et j’ai l’alternative au produit mauvais que j’avais l’habitude d’acheter (l’appli sélectionne d’office sa 1ère alternative, mais si elle ne nous convient pas, on peut sélectionner une autre alternative dans la liste proposée). Si aucune alternative ne convient, il n’y a plus qu’à scanner dans le supermarché ce qu’on imagine comme alternative !
C’est pas un peu prise de tête ?
Si vous vous mettez à scanner tout ce qui va entrer dans votre caddy, oui ! Surtout quand l’appli ne veut pas scanner parce que vous êtes au fond du magasin et que ça capte super mal !
Mais je pense que l’appli est vraiment utile pour scanner tous les produits industriels qui risquent de contenir plus ou moins d’additifs nocifs ou de graisses saturées et qui peuvent être facilement remplacés par des produits quasi équivalents bien meilleurs pour la santé !
Si vous traquez le sel ou le sucre dans les aliments, c’est aussi très pertinent !
Si vous voulez manger moins gras, l’appli vous y aidera également. Par exemple, moi qui suis une grande consommatrice de Fjord, j’ai découvert que même s’ils étaient bien notés (60/100), ils étaient bien plus gras que les Velouté Nature de la même marque (notés 90/100) et je me suis dit que je pourrais alterner entre les 2 !
Qu’est ce que ça a changé pour moi ?
J’avais l’habitude de regarder vite fait les étiquettes et je trouve que l’appli me simplifie la vie et m’éclaire sur la qualité des aliments que je consomme !
Personnellement, je traque les additifs nocifs et les graisses saturées, et dès que j’ai un doute, je scanne le produit dans le supermarché.
Je trouve que c’est tout de même dommage de prendre par méconnaissance un pain de mie plein d’huile de palme et mal noté alors que son voisin au goût quasi identique n’en contient pas !
Comment l’appli gagne-t-elle de l’argent ?
C’était la grande question !
Parce que si des marques ou des enseignes de grandes distribution sont derrière l’appli (genre, celles pour lesquelles Yuka recommande des produits à la place de ceux dont les notes sont mauvaises), ça ne peut pas fonctionner !
Sur leur site, Yuka se revendique comme une application indépendante construite avec l’aide de la base de données libre Open Food Facts (beaucoup moins digeste que Yuka pour celles qui se demandent pourquoi je n’allais pas sur ce site avant !). L’équipe de Yuka affirme qu’elle ne travaille avec aucune marque et ne fait aucune publicité. Parfait, bravo !
Donc pour l’instant, cette petite start-up ne gagne pas d’argent !!!!
Du coup, elle travaille sur l’analyse des cosmétiques et des produits d’hygiène corporelle (on va traquer facilement les perturbateurs endocriniens) qui sera bientôt opérationnelle moyennant une fonctionnalité « Premium » autour de 10 € ce qui permettra de financer le projet, le reste de l’application restant gratuit.L’apppli Yuka est disponible ici sur IOS et Androïd.
Un commentaire
Contrairement à la lecture fastidieuse des ingrédients (et des noms barbares d’additifs qui ne nous éclairent pas toujours), l’utilisation de l’appli est facile et ludique, donc on s’y tient.
On prend beaucoup plus conscience de ce que l’on consomme, et de ce que l’on ne veut pas.
A noter que pour les produits non encore répertoriés ou notés, il est possible de fournir photo et informations (outil collaboratif).