Les garanties d’un séjour linguistique sérieux

Pour vous assurer que son séjour linguistique permettra à votre ado de revenir en ayant fait de réels progrès, le choix de l’organisme est capital. Il faut vérifier que les sociétés ont une licence et les associations un agrément tourisme. 

Vérifiez l’affiliation à un groupement comme :

L’Union nationale des organisations de séjours linguistiques et des écoles de langue (Unosel)
L’UNOSEL, créée en 1978 pour conseiller et protéger les consommateurs de séjours linguistiques, éducatifs, et de formations linguistiques est la plus importante Fédération regroupant des écoles de langues françaises et des organisateurs de séjours linguistiques et éducatifs.
Avec 70 organismes agréés en septembre 2009, l’Unosel représente une équipe multiculturelle et multidisciplinaire experte dans tous les domaines de l’apprentissage des langues. 
70 organismes agréés Unosel

 L’Office national de garantie des séjours et stages linguistiques (ONGSSL)
L’Office, créée en 1997 avec le soutien des 3 fédérations de parents d’élèves, d’associations de consommateurs agréées, le CNAFAL (Conseil National des Associations Familiales Laïques), l’ALLDC (Léo Lagrange) et avec celui des pouvoirs publics.
Elle regroupe 33 organismes proposant des séjours linguistiques et engagés dans une démarche qualité rigoureuse.
La force de L’Office est encore la mise en place d’une commission paritaire de médiation, que les particuliers peuvent saisir en cas de litige. Cette commission composée de professionnels, de représentants des associations de consommateurs et des fédérations de parents d’élèves se prononce souverainement et sans appel.
Enfin, L’Office vient d’obtenir l’agrément d’éducation populaire et de jeunesse émis par le ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative.
35 membres actifs agréés par L’ Office

Ces « labels » peuvent garantir le respect d’un cahier des charges très précis en terme de qualité des cours dispensés, d’encadrement et de sécurité.

► La norme NF Service délivrée par Afnor certification garantit la qualité des organismes. Les organismes ainsi certifiés se soumettent, chaque année, à un audit de leurs séjours.

Attention ! Il ne faut pas confondre ces labels de « qualité contrôlée » avec les logos figurant sur les brochures des organismes et qui indiquent le plus souvent l’appartenance à une fédération (souvent internationale) et sont obtenus uniquement en réglant un droit d’entrée sans aucun contrôle qualité. 

De même, la déclaration de séjours auprès du ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative est obligatoire mais cette déclaration auprès de l’Administration ne prouve pas la qualité d’un organisme ni son respect de la législation française.

Prestations et règles des organismes de séjours linguistiques

Quelles prestations ?

Lisez avec attention les conditions particulières de vente . Elles varient d’un organisme à l’autre.

► Accordez une vigilance particulière à l’assurance.

► Vérifiez ce qui est inclus dans le prix : 
✔ transport
✔ transferts
✔ déplacements sur place
✔ excursions…

► Vérifiez les prestations assurées sur place :
✔ hébergement
✔ durée des cours
✔ nombre d’élèves par groupe
✔ type de professeurs
✔ activités ou excursions
✔ nombre d’encadrants…

Quelques règles

► Les familles d’accueil accueillent au maximum 3 participants (dont un seul francophone), sauf exception clairement spécifiée. 

► Elles doivent être sélectionnées de façon sérieuse par un représentant sur place qui effectue au moins une visite annuelle. 

► Le logement doit répondre à des exigences de confort. 

► Les collèges sélectionnés doivent être conformes aux normes d’hygiène et de sécurité du pays.

► Pour l’encadrement des groupes de mineurs en bateau, train ou car, on compte 1adulte pour 15 participants, 2 adultes pour 15 à 30 participants. En avion, on compte un adulte pour 25 participants.

► La limite des élèves par classe est de 15 par niveau.

2 commentaires

  • Lucile de l'organisme SILC dit :

    Merci pour cette synthèse concise, qui permet de « faire le tri » dans les organismes.
    Je recommanderai également de contacter l’organisme par téléphone, parce que le contact est essentiel dès lors qu’il s’agit de confier son enfant. Posez toutes les questions qui vous passent par la tête, et obtenez des réponses, sinon : allez voir ailleurs.
    Veillez également à ce qu’il y ait des référents français diplômés sur place (pas en stage BAFA donc) pour entourer vos enfants et s’assurer qu’ils passent un bon séjour. Et enfin, assurez-vous que l’organisme propose une hotline 24h/24 au bout de laquelle c’est un collaborateur qui peut être joint même en pleine nuit en cas de pépin (escale manquée, pb de santé,…) : il sera à même de réagir rapidement, donner les bonnes consignes et faire le lien avec les parents.

  • Pierre Couturier Responsable pédagogique chez ASL séjours et formations linguistiques dit :

    Bonjour, je vous remercie de rappeler ici l’importante d’une affiliation d’un organisme à l’UNOSEL. Il existe aujourd’hui de nombreux organismes de séjours linguistiques qui proposent des programmes pour les enfants et les adolescents et nombreux sont ceux qui n’ont aucun agrément, qui sont en réalité des « sites portails » sans expertise pédagogique, qui ne sont même pas situés en France et qui font donc signer des contrats de droit étranger sans aucune garantie pour les participants.
    Je pense qu’on pourrait ajouter un autre critère de sérieux : la précision des renseignements que vous recevez lorsque vous contactez votre organisme par mail pour demander des informations sur un séjour en particulier, notamment sur le plan pédagogique. C’est en général un moyen radical pour savoir si vous êtes en face d’un conseiller commercial qui récite une brochure ou si vous êtes avec quelqu’un qui est allé sur place, qui sait ce qu’il propose et qui peut expliquer pourquoi il a choisi de proposer ce programme dans son catalogue !
    Outre ces garanties de sérieux, d’autres conseils s’imposent lorsqu’on cherche un séjour linguistique de qualité :
    – vérifier que l’on signe un contrat de droit français et non un contrat de droit étranger
    – vérifier le nombre de cours mais aussi la durée des cours car cela peut avoir une incidence sur le temps réel en face-à-face pédagogique
    – vérifier la qualification des enseignants (être « natif » ne suffit pas !)
    – bien lire la brochure : une école « dans la région de » n’est pas une école « en plein coeur de »

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