En tant que parent, on veut tous donner à nos enfants les meilleures chances pour leur avenir. Et aujourd’hui, parler anglais couramment, ce n’est plus juste “un plus” sur un CV, c’est souvent le ticket d’entrée pour décrocher un bon job, voyager, ou oser tenter des études à l’étranger. Dans le tourisme, le commerce, l’informatique, la communication, la mode… partout, l’anglais ouvre des portes.
Le hic, c’est qu’à l’école, on passe des heures à apprendre des règles de grammaire… mais très peu à pratiquer l’oral. Résultat : beaucoup de jeunes sortent du lycée capables de rédiger une rédaction, mais incapables de tenir une conversation fluide. Nos clés pour qu’ils parlent couramment à la fin de leurs études :
Les cours particuliers : l’accélérateur qui change tout

Oubliez l’idée que c’est réservé aux enfants en difficulté. Le cours particulier d’anglais est un levier puissant pour progresser rapidement et acquérir les réflexes nécessaires à l’oral.
Pourquoi ça marche si bien :
- Un cadre rassurant : pas de crainte du jugement, l’enfant ose se lancer
- Un apprentissage sur mesure : contenu adapté à son âge, son niveau et ses passions
- La régularité : 1 à 2 séances par semaine suffisent pour voir une vraie différence
Selon l’âge, les objectifs diffèrent :
- Dès 4-5 ans : pas de grammaire, mais des chansons, des histoires, des jeux et des activités créatives. L’objectif est de développer l’oreille et d’habituer l’enfant à répéter naturellement des mots et phrases simples.
- Au primaire : enrichir le vocabulaire utile (couleurs, objets, verbes d’action), commencer à construire des phrases et pratiquer à travers des jeux de rôle (“au restaurant”, “au magasin”).
- Au collège : travailler la compréhension orale, améliorer la prononciation, introduire des expressions idiomatiques et apprendre à tenir un dialogue plus long (expliquer un projet, donner son avis).
- Au lycée : viser la fluidité et la spontanéité, pour que l’anglais devienne un réflexe, que ce soit pour un oral d’examen, un entretien ou un échange à l’étranger.
Astuce budget : certaines formules ouvrent droit à un crédit d’impôt, et les cours avec son copain ou sa copine divisent le prix tout en restant efficaces.
Commencer tôt et pratiquer souvent, c’est magique !
Avant 7 ans, le cerveau absorbe les sons comme une éponge. Plus tôt on expose un enfant à l’anglais, plus il sera à l’aise. Pas besoin de longues séances : 10 minutes par jour suffisent si c’est régulier. C’est comme le brossage de dents : ce qui compte, c’est la constance.
Imiter les pays nordiques
En Suède, aux Pays-Bas ou en Norvège, les enfants parlent anglais comme s’ils avaient grandi à Londres. Leur secret tient à trois habitudes simples et faciles à reproduire.
1. Tout en VO
Films, dessins animés et séries sont diffusés en version originale, sous-titrée dans leur langue. Résultat : l’oreille s’habitue au rythme, à l’accent et à la prononciation. Chez nous, on peut instaurer un dessin animé en VO par jour (Peppa Pig, Paw Patrol, Bluey…).
2. L’oral avant la grammaire
L’école mise sur le dialogue, les mises en situation, les jeux de rôle. Les erreurs ne sont pas sanctionnées : l’important est de communiquer. On peut reproduire ça à la maison avec des moments “full English” : décrire ce qu’on voit, préparer un gâteau, inventer une histoire. Et pourquoi pas instaurer un “English dinner” une fois par semaine où tout le repas se déroule en anglais ?
3. L’anglais dans le quotidien
Menus, applis, jeux vidéo… là-bas, l’anglais est partout. Ici, on peut changer la langue des applis, mettre des étiquettes en anglais sur les objets, lire en anglais avec des livres illustrés ou des collections bilingues. L’important n’est pas de tout comprendre mais de se familiariser.
Les applis pour garder le rythme
Parfaites pour compléter et maintenir la régularité :
- Lingokids : jeux et chansons (dès 2 ans)
- Duolingo Kids : défis quotidiens ludiques
- Pili Pop : prononciation et vocabulaire
Un quart d’heure par jour suffit pour installer la routine.
Les envoyer immersions (même à la maison)
Envoyer ses enfants en séjour linguistique n’est pas forcément réservé au lycée. Certains organismes proposent des stages dès 7-8 ans, en France ou à l’étranger, avec des animateurs bilingues et des activités ludiques.
Et si vous ne vous sentez pas prête à les envoyer loin, il existe une autre option : accueillir un correspondant anglophone à la maison ou participer à des échanges linguistiques courts. En quelques jours, les enfants se mettent naturellement à parler et à comprendre. Rien de tel qu’un copain anglais pour progresser vite !
Ne pas mettre la pression… mais valoriser les progrès
Enfin, et c’est sans doute le plus important : apprendre l’anglais doit rester une expérience positive. On évite les remarques du type « Tu ne retiens rien » ou « Ton accent est horrible » (même si c’est vrai 😅). À la place, on valorise chaque petit progrès : un mot compris, une phrase prononcée, une chanson chantée.
L’enfant prend confiance, se sent fier, et a envie de continuer. Et c’est ça, la vraie clé du succès.